Valparaiso
Par Gabin. A Santiago je suis arrivé dans un hôtel très bruyant, fêtes le soir, grands petits déjeuners le matin et bar avec baby foot. Dans la grande place du centre-ville, il y avait un pigeon piégé dans un sac plastique et je l'ai sauvé.
Ensuite à Valparaiso nous avons rendu visite à un copain de papa et maman et son fils Vicente qui est devenu mon ami. On dormait dans une maison avec trois lits dans ma chambre et une mezzanine oú on peut monter par un escalier qui amène à une salle de jeu. La ville de Valparaiso c'est une grande grande montée où les taxis prennent beaucoup d'élan et c'est dangereux.
J'ai aussi pris le bus pendant 6 heures pour aller à la Serena dans un hôtel où les petits déjeuners sont en self service mais moins bien qu'avant. Et demain on va aller voir un télescope géant, j'espère qu'on va voir les étoiles.
Par Lionel. J'ajoute un mot au récit de Gabin, Valparaiso c'est vraiment un joyeux bordel ! Joyeux car toutes les maisons sont peinturlurées, de couleurs vives de préférence, les bars, les restos et les musiciens ne ferment jamais. Mais également toutes les maisons ont un toit qui fuit, un carreau cassé, bouchés par des brics et des brocs. La bohème. Une ville où il est plus important de raviver sa peinture murale plutôt que de reprendre la charpente qui s'effondre. Et au milieu d'un des cerros, tout en haut notre ami François a construit sa maison, coucher de soleil et panorama nocturne sur la ville uniques.
Nous reprenons la route, rattrapés par le froid à La Serena, 600 km au nord de Valparaiso. Ce soir, réunion générale pour décider de nos prochaines destinations.